Mot de la Cinéaste

Raconter en images et en sons une grande histoire, sans artifice, surprenante, et redéfinir ce que peut être une histoire. Travailler avec la texture, le mouvement, la lumière, l’ombre, les reflets, le son, le rythme – sans texte – en créant un cinéma que l’on a envie de toucher comme une peinture exquise, ou un poème que l’on a envie d’expérimenter encore et encore, en offrant au spectateur un espace pour penser et imaginer par lui-même. Il ne s’agit pas d’exprimer la vision anthropomorphique bien connue des animaux, en particulier des ânes, ni la perception familière des observatoires astronomiques, mais plutôt d’immerger le spectateur dans une expérience sensorielle qui semble animale, fraîche et inoubliable. “Le film comme rêve, le film comme musique. Aucun art ne passe par notre conscience comme le fait le cinéma, et va directement à nos sentiments, au plus profond des salles obscures de l’âme.” – Ingmar Bergman

Ruperto et notre expérimentation GoPro. L’Observatoire de La Silla. Crédit photo: Alison McAlpine

Palaye, Ruperto, Palomo. L’Observatoire de La Silla. Crédit photo: Nicolas Canniccioni